Séance : Lecture détention
Objectifs d’apprentissage :
Faire connaissance de mon histoire et ses écrivains célèbres.
Support : MS
Déroulement de la leçon
La leçon de Monsieur Hassan
Monsieur Hassan ouvrit la leçon.
-La patrie est la terre des pères. Le pays où l'on est fixé depuis plusieurs générations. Il s'étendit là-dessus, développa, expliqua. Les enfants, dont les velléités d'agita avaient été fortement endiguées, enregistraient.
-La patrie n'est pas seulement le sol sur lequel on vit mais aussi l'ensemble de ses habitants et tout ce qui s'y trouve.
Impossible de penser tout le temps au pain. Omar laisserait sa part de demain à Veste-de-kaki. Veste-de-kaki était-il compris dans la patrie ? Puisque le maitre disait ...Ce serait quand même drôle que Veste-de-kaki... Et sa mère, et Aouicha, Mériem, et les habitants de Dar-Sbitar ? Comptaient-ils tous dans la patrie ? Hamid Saraj aussi ?
Quand de l'extérieur viennent des étrangers qui prétendent être les maîtres, la patrie est en danger. Ces étrangers sont des ennemis contre lesquels toute la population doit défendre la patrie menacée. Il est alors question de guerre. Les habitants doivent défendre la patrie au prix de leur existence.
-Quel était son pays ? Omar eût aimé que le maître le dît, pour savoir. Où étaient ces méchants qui se déclaraient les maîtres ? Quels étaient les ennemis de son pays, de sa patrie ? Omar n'osait pas ouvrir la bouche pour poser ces questions à cause goût du pain.
Ceux qui aiment particulièrement leur patrie et agissent pour son bien, dans son intérêt, s'appellent des patriotes. La voix du maître prenait des accents solennels faisaient résonner la salle. Il allait et venait.
M. Hassan était-il patriote ? Hamid Sarraj était-il patriote aussi ? Comment se pouvait-il qu’ils fussent tous les deux ? Le maître était pour ainsi dire un notable ; Hamid Sarraj homme que la police recherchait souvent. Des deux, qui est le patriote alors ? Question restait en suspens.
Omar, surpris, entendit le maître parler en arabe. Lui qui le leur défendait ! Par exemple ! C'était la première fois ! Bien qu'il n'ignorât pas que le maître était musulman, il s'appelait M. Hassan, ni où il habitait, Omar n'en revenait pas. Il n'aurait même pas su dire s'il lui était possible de s'exprimer en arabe.
D'une voix basse, où perçait une violence qui intriguait :
Ça n'est pas vrai, fit-il, si on vous dit que la France est votre patrie.
Parbleu ! Omar savait bien que c'était encore un mensonge.
M. Hassan se ressaisit. Mais pendant quelques minutes, il parut agité. Il semblait être sur le point de dire quelque chose encore. Mais quoi ? Une force plus grande g= ai l'en empêchait-elle ?
Ainsi, il n'apprit pas aux enfants quelle était leur patrie.
Mohammed Dib, La grande maison, Éditions du Seuil, 1952
Voyageons autour du texte :
1.Qui est monsieur Hassan ?
2. De quoi parle-t-il ?
3. Relève dans le texte des éléments qui montrent que le comportement de monsieur.
4. Hassan est inhabituel dit à ses élèves ?
5. Pourquoi Omar et ses camarades sont-ils déçus ?
Important :
Mohammed Dib écrit à propos de l'Algérie coloniale et du refus catégorique d'Omar à considérer la France comme sa patrie. Avec tes camarades, vous défendrez cet avis et mettrez en avant rengagement du peuple algérien à lutter pour la liberté.
Biographie :
Mohammed Dib est né le 21 juillet 1920 à Tlemcen. En 1952, paraît son premier roman intitulé « La grande maison », premier volet de sa trilogie « Algérie », inspirée par sa ville natale et par le quotidien des petites gens de l'Algérie sous l'occupation française. Le 'deuxième volet, « L’Incendie », paraît en 1954, l'année même du déclenchement de la guerre de libération, tandis que le troisième, « Le Métier à tisser », paraîtra en 1957
Mohammed Dib a reçu de nombreux prix, notamment le prix Fénéon en 1952, le prix de l'Union des Écrivains Algériens en 1966, le prix de l'Académie de poésie en 1971, le prix de l'Association des Écrivains de langue française en 1978, le Grand Prix de la Francophonie de l’Académie française en 1994, attribué pour la première Mohammed Dib fois à un écrivain maghrébin. Il a obtenu en 1998 le prix Mallarmé pour son recueil de poèmes « L'enfant-jazz ». S
Objectifs d’apprentissage :
Faire connaissance de mon histoire et ses écrivains célèbres.
Support : MS
Déroulement de la leçon
La leçon de Monsieur Hassan
Monsieur Hassan ouvrit la leçon.
-La patrie est la terre des pères. Le pays où l'on est fixé depuis plusieurs générations. Il s'étendit là-dessus, développa, expliqua. Les enfants, dont les velléités d'agita avaient été fortement endiguées, enregistraient.
-La patrie n'est pas seulement le sol sur lequel on vit mais aussi l'ensemble de ses habitants et tout ce qui s'y trouve.
Impossible de penser tout le temps au pain. Omar laisserait sa part de demain à Veste-de-kaki. Veste-de-kaki était-il compris dans la patrie ? Puisque le maitre disait ...Ce serait quand même drôle que Veste-de-kaki... Et sa mère, et Aouicha, Mériem, et les habitants de Dar-Sbitar ? Comptaient-ils tous dans la patrie ? Hamid Saraj aussi ?
Quand de l'extérieur viennent des étrangers qui prétendent être les maîtres, la patrie est en danger. Ces étrangers sont des ennemis contre lesquels toute la population doit défendre la patrie menacée. Il est alors question de guerre. Les habitants doivent défendre la patrie au prix de leur existence.
-Quel était son pays ? Omar eût aimé que le maître le dît, pour savoir. Où étaient ces méchants qui se déclaraient les maîtres ? Quels étaient les ennemis de son pays, de sa patrie ? Omar n'osait pas ouvrir la bouche pour poser ces questions à cause goût du pain.
Ceux qui aiment particulièrement leur patrie et agissent pour son bien, dans son intérêt, s'appellent des patriotes. La voix du maître prenait des accents solennels faisaient résonner la salle. Il allait et venait.
M. Hassan était-il patriote ? Hamid Sarraj était-il patriote aussi ? Comment se pouvait-il qu’ils fussent tous les deux ? Le maître était pour ainsi dire un notable ; Hamid Sarraj homme que la police recherchait souvent. Des deux, qui est le patriote alors ? Question restait en suspens.
Omar, surpris, entendit le maître parler en arabe. Lui qui le leur défendait ! Par exemple ! C'était la première fois ! Bien qu'il n'ignorât pas que le maître était musulman, il s'appelait M. Hassan, ni où il habitait, Omar n'en revenait pas. Il n'aurait même pas su dire s'il lui était possible de s'exprimer en arabe.
D'une voix basse, où perçait une violence qui intriguait :
Ça n'est pas vrai, fit-il, si on vous dit que la France est votre patrie.
Parbleu ! Omar savait bien que c'était encore un mensonge.
M. Hassan se ressaisit. Mais pendant quelques minutes, il parut agité. Il semblait être sur le point de dire quelque chose encore. Mais quoi ? Une force plus grande g= ai l'en empêchait-elle ?
Ainsi, il n'apprit pas aux enfants quelle était leur patrie.
Mohammed Dib, La grande maison, Éditions du Seuil, 1952
Voyageons autour du texte :
1.Qui est monsieur Hassan ?
2. De quoi parle-t-il ?
3. Relève dans le texte des éléments qui montrent que le comportement de monsieur.
4. Hassan est inhabituel dit à ses élèves ?
5. Pourquoi Omar et ses camarades sont-ils déçus ?
Important :
Mohammed Dib écrit à propos de l'Algérie coloniale et du refus catégorique d'Omar à considérer la France comme sa patrie. Avec tes camarades, vous défendrez cet avis et mettrez en avant rengagement du peuple algérien à lutter pour la liberté.
Biographie :
Mohammed Dib est né le 21 juillet 1920 à Tlemcen. En 1952, paraît son premier roman intitulé « La grande maison », premier volet de sa trilogie « Algérie », inspirée par sa ville natale et par le quotidien des petites gens de l'Algérie sous l'occupation française. Le 'deuxième volet, « L’Incendie », paraît en 1954, l'année même du déclenchement de la guerre de libération, tandis que le troisième, « Le Métier à tisser », paraîtra en 1957
Mohammed Dib a reçu de nombreux prix, notamment le prix Fénéon en 1952, le prix de l'Union des Écrivains Algériens en 1966, le prix de l'Académie de poésie en 1971, le prix de l'Association des Écrivains de langue française en 1978, le Grand Prix de la Francophonie de l’Académie française en 1994, attribué pour la première Mohammed Dib fois à un écrivain maghrébin. Il a obtenu en 1998 le prix Mallarmé pour son recueil de poèmes « L'enfant-jazz ». S
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