L'école positiviste et le droit pénal:
La doctrine de l’école positiviste a grandement influencé l’orientation de la politique
criminelle. Les positivistes ont mis au point une politique criminelle qui privilégie la défense
de la société.
Pour ce faire, ils utilisent deux moyens de lutte:
« Le premier consiste en des (mesures préventives de prophylaxie sociale) qualifiées de
(substitues pénaux) par Ferri .c’est l’intervention avant toute infraction……l’exemple
célèbre donné par Ferri est celui d’une rue obscure où se commettent de nombreuses
infractions, le meilleur moyen d’y mettre fin est d’installer dans cette rue un éclairage
violent, alors que classique et néoclassiques auraient recours à des rondes de police ,arrêtant
sans doute-mais pas toujours-les malfaiteurs mais ne supprimant pas les infractions.
Pareillement Ferri préconise la démolition des taudis, la réglementation de la vente d’alcool,
la construction d’écoles et promouvoir la recherche scientifique.
Cependant aucun positiviste n'a souhaité une autre forme d'intervention à priori dite
intervention ante delictum (1) .
L’intervention anti delictum s’oriente vers des individus potentiellement dangereux
et qui manifestent un penchant criminel repérable.
La doctrine positiviste est en droit d’obtenir l’essentiel avancement qu’elle a porté
aux études criminologiques. Son développement et son influence « sont la preuve de la
pénétration du droit pénal par la criminologie » (2) . Les résultats ont attesté le bien fondé de
quelques idées (3) .
Toutefois, certains des ses principes de base sont abandonnés ou contestés. Le
déterminisme que prône la doctrine positiviste va à l’encontre d’une prise de conscience des
possibilités du délinquant de devoir correctif (4) .Ferri préconise l'élimination des
délinquants qui ne répondent pas aux mesures prises, à l'inverse des délinquants
occasionnels à qui doit-on selon lui leurs réserver des mesures moins rudes pour leurs éviter
la contagion.
___________________________________________
1-Helene l’Heuillet la question de la responsabilité chez Gabriel Tarde XXXIVe congres français de
criminologie 2008.
2-G.stefani.G Levasseur op cit paragraphe78.
3-nécessité d’une étude individuelle approfondie du déclinquent et de son milieu utilité de mesures de mesures
intervenant en dehors de toute responsabilité morale de l’auteur
4-Corrélation:: relation logique entre deux choses.
CHAPITRE I L'école positiviste et son legs à la justice pénale
28
La doctrine positiviste a connu un grand succès ,c'est grâce à elle que la criminologie
a pu prendre un si grand élan, et bénéficier des progrès accomplis dans plusieurs domaines
.Les disciples de Lombroso qui était 'excessivement' déterministe, matérialiste et
évolutionniste ont montré que l'acceptation de cette doctrine nouvelle n'impliquait pas de
telles options .
La relève faite par ses adeptes magistrats ,dégagèrent cette doctrine des concepts qui lui ont
valu des critiques.
L'école positiviste italienne a laissé son empreinte dans le droit pénal, et même dans
la science pénitentiaire . La relégation qui est une mesure d'élimination instaurée en vertu de
La loi Waldeck-Rousseau de relégation, proposée par Pierre Waldeck-Rousseau, alors
ministre de l’Intérieur, et votée le 27 mai 1885, (est une loi pénale française).
Elle est votée pour faire face à la multiplication de la récidive. Les récidivistes,
notamment ceux condamnés au bagne sont, selon un barème, jugés incapables de s’amender,
et relégués dans les colonies où ils sont assignés à résidence.
On espère, en débarrassant le sol français de ces indésirables, contribuer au peuplement des
colonies.(1).
Autres contributions de l'école positiviste aux sciences pénitentiaires, la libération
conditionnelle (2) ainsi que la loi du 26 mars 1891 instaurant le sursis à l'exécution des
peines d'emprisonnement au profit des délinquants primaires.
L'école positiviste affirme que la répression doit être organisée non pas en fonction
de l'infraction commise, mais en fonction de la personnalité du délinquant (3).
La justice pénale doit faire face à l'état dangereux que présente le délinquant, les
mesures choisies seront déterminées par sa "témébitité" et ces mesures peuvent être même
prise à priori , sans même qu'il y est eu infraction.
La doctrine positiviste a donné un renouveau aux sciences pénitentiaires , particulièrement
en soulignant l'importance de la personnalité du délinquant et l'exigence qui en découle à
savoir l'institution de régime différencié .
___________________________________________
1- calquer sur le modèle des convicts d’Australie ( des colons d'un genre particulier, des condamnés expédier
en cette immense ile ,une fois leur peine accomplie, colonisent les lieux) ,la loi de relégation est restée
appliquée en France jusqu’en 1970
2-la loi du 14 aout 1885 institue la libération conditionnelle et pour la première fois des condamnés à des
peines privatives de liberté pouvaient purgeaient cette peine en "toute" li
La doctrine de l’école positiviste a grandement influencé l’orientation de la politique
criminelle. Les positivistes ont mis au point une politique criminelle qui privilégie la défense
de la société.
Pour ce faire, ils utilisent deux moyens de lutte:
« Le premier consiste en des (mesures préventives de prophylaxie sociale) qualifiées de
(substitues pénaux) par Ferri .c’est l’intervention avant toute infraction……l’exemple
célèbre donné par Ferri est celui d’une rue obscure où se commettent de nombreuses
infractions, le meilleur moyen d’y mettre fin est d’installer dans cette rue un éclairage
violent, alors que classique et néoclassiques auraient recours à des rondes de police ,arrêtant
sans doute-mais pas toujours-les malfaiteurs mais ne supprimant pas les infractions.
Pareillement Ferri préconise la démolition des taudis, la réglementation de la vente d’alcool,
la construction d’écoles et promouvoir la recherche scientifique.
Cependant aucun positiviste n'a souhaité une autre forme d'intervention à priori dite
intervention ante delictum (1) .
L’intervention anti delictum s’oriente vers des individus potentiellement dangereux
et qui manifestent un penchant criminel repérable.
La doctrine positiviste est en droit d’obtenir l’essentiel avancement qu’elle a porté
aux études criminologiques. Son développement et son influence « sont la preuve de la
pénétration du droit pénal par la criminologie » (2) . Les résultats ont attesté le bien fondé de
quelques idées (3) .
Toutefois, certains des ses principes de base sont abandonnés ou contestés. Le
déterminisme que prône la doctrine positiviste va à l’encontre d’une prise de conscience des
possibilités du délinquant de devoir correctif (4) .Ferri préconise l'élimination des
délinquants qui ne répondent pas aux mesures prises, à l'inverse des délinquants
occasionnels à qui doit-on selon lui leurs réserver des mesures moins rudes pour leurs éviter
la contagion.
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1-Helene l’Heuillet la question de la responsabilité chez Gabriel Tarde XXXIVe congres français de
criminologie 2008.
2-G.stefani.G Levasseur op cit paragraphe78.
3-nécessité d’une étude individuelle approfondie du déclinquent et de son milieu utilité de mesures de mesures
intervenant en dehors de toute responsabilité morale de l’auteur
4-Corrélation:: relation logique entre deux choses.
CHAPITRE I L'école positiviste et son legs à la justice pénale
28
La doctrine positiviste a connu un grand succès ,c'est grâce à elle que la criminologie
a pu prendre un si grand élan, et bénéficier des progrès accomplis dans plusieurs domaines
.Les disciples de Lombroso qui était 'excessivement' déterministe, matérialiste et
évolutionniste ont montré que l'acceptation de cette doctrine nouvelle n'impliquait pas de
telles options .
La relève faite par ses adeptes magistrats ,dégagèrent cette doctrine des concepts qui lui ont
valu des critiques.
L'école positiviste italienne a laissé son empreinte dans le droit pénal, et même dans
la science pénitentiaire . La relégation qui est une mesure d'élimination instaurée en vertu de
La loi Waldeck-Rousseau de relégation, proposée par Pierre Waldeck-Rousseau, alors
ministre de l’Intérieur, et votée le 27 mai 1885, (est une loi pénale française).
Elle est votée pour faire face à la multiplication de la récidive. Les récidivistes,
notamment ceux condamnés au bagne sont, selon un barème, jugés incapables de s’amender,
et relégués dans les colonies où ils sont assignés à résidence.
On espère, en débarrassant le sol français de ces indésirables, contribuer au peuplement des
colonies.(1).
Autres contributions de l'école positiviste aux sciences pénitentiaires, la libération
conditionnelle (2) ainsi que la loi du 26 mars 1891 instaurant le sursis à l'exécution des
peines d'emprisonnement au profit des délinquants primaires.
L'école positiviste affirme que la répression doit être organisée non pas en fonction
de l'infraction commise, mais en fonction de la personnalité du délinquant (3).
La justice pénale doit faire face à l'état dangereux que présente le délinquant, les
mesures choisies seront déterminées par sa "témébitité" et ces mesures peuvent être même
prise à priori , sans même qu'il y est eu infraction.
La doctrine positiviste a donné un renouveau aux sciences pénitentiaires , particulièrement
en soulignant l'importance de la personnalité du délinquant et l'exigence qui en découle à
savoir l'institution de régime différencié .
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1- calquer sur le modèle des convicts d’Australie ( des colons d'un genre particulier, des condamnés expédier
en cette immense ile ,une fois leur peine accomplie, colonisent les lieux) ,la loi de relégation est restée
appliquée en France jusqu’en 1970
2-la loi du 14 aout 1885 institue la libération conditionnelle et pour la première fois des condamnés à des
peines privatives de liberté pouvaient purgeaient cette peine en "toute" li
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