Projet 2 Séquence 01 : Je produit un dialogue à partir d’une fable - للسنة الثانية متوسط

Objectif : Construire du sens à partir d’un texte écouté

La Colombe et la Fourmi
Support audiovisuel : https://www.youtube.com/watch?v=-zvHUbYgYZ8
 Pré écoute (découverte)


1. Nomme les animaux représentés sur chaque Image.
2. Ces illustrations racontent des histoires d’animaux, à ton avis de quoi peut-il s’agir ?

 Consigne d’écoute
Lis attentivement les questions de ton manuel avant d’écouter le texte

1ère écoute
1. Où se passe la scène ?
2. Cette histoire met en scène une Colombe, une Fourmi et un oiseleur, dis avec précision ce qui arrive à la Fourmi.
3. Qui lui vient en aide ?

2ème écoute
1. L’oiseleur ne reste pas indifférent à la vue de la Colombe, qu’est-ce qu’il avait l’intention de faire ? Justifie ta réponse.
2. Qui l’en a empêché ?
3- A-t-il réussi enfin à réaliser son souhait ?
4- Quelle est la morale de cette histoire ?

 Après l’écoute
ACTIVITE 01
Barre ce qui est faux
-La fourmi aida la Colombe
-La Colombe mordit le talon du chasseur.
- Le chasseur ne retourna pas…

ACTIVITE 02
Remets les phrases dans l’ordre
Elle descendit à un ruisseau.
Une Fourmi avait soif.
La Fourmi y grimpa et fut sauvée.
L’oiseau arracha un brin d’herbe et le jeta dans l’eau.

 Synthèse : A ton tour de t’exprimer :
Dans le projet I, tu as appris à raconter à travers le conte. Maintenant, il s’agit pour toi de produire un dialogue à partir d’une fable. Pour cette première étape, tes camarades et toi allez tout simplement reprendre l’histoire « La Colombe et la Fourmi » et la raconter avec des mots simples. Comme pour le projet I, votre histoire doit être attrayante.

 Le sais-tu ?
La fable raconte des aventures mettant en scène des animaux, des hommes, des éléments de la nature. Les personnages représentent des comportements humains, sociaux. Par exemple : le Lion incarne le pouvoir, le Renard, la ruse, l’Agneau, l’innocence, la Fourmi, la persévérance, l’Âne, la naïveté…

 Je corrige

Pré écoute (de découverte)
1. Les animaux représentés sont : le renard, le corbeau, la tortue, le lapin, la cigale, la fourmi, le coq.
2. Il peut s’agir des fables

Phase d’écoute
1ère écoute
1. La scène se passe le long (au bord) d’un ruisseau.
2. Elle est tombée dans l’eau.
3. C’est la colombe qui lui vient en aide.

2ème écoute
1. Il avait l’intention d’attraper la colombe.
 Il le (l’oiseau = la colombe) crois dans son pot et déjà lui fait fête.
 2. C’est la fourmi qui l’en a empêché en le piquant au talon.
3. Non ! Il n’a pas réussi à réaliser son souhait.
4. On a souvent besoin d'un plus petit que soi.

Après l’écoute
ACTIVITE 01
Barre ce qui est faux
-La Fourmi aida la Colombe
-La Colombe mordit le talon du chasseur. Faux
- Le chasseur ne retourna pas… Faux

ACTIVITE 02
Remets les phrases suivantes dans l’ordre
Une Fourmi avait soif.
Elle descendit à un ruisseau.
L’oiseau arracha un brin d’herbe et le jeta dans l’eau.
La Fourmi y grimpa et fut sauvée.

A titre d’exemple
Une fourmi qui avait soif, était descendue à un ruisseau, mais le courant l’emporta et elle allait se noyer à ce moment-là une colombe l’aperçut. L’oiseau arracha un brin d’herbe et le jeta dans l’eau : la fourmi y grimpa et fut sauvée. Peu après, survint un oiseleur avec l’intention d’attraper la colombe. La fourmi, le voyant faire, le mordit au talon de son pied. Ayant mal, l’oiseleur fit du bruit, la colombe l’entendit et elle s’enfuit.

 Texte à exploiter dans la compréhension de l’oral

La Colombe et la Fourmi
Le long d'un clair ruisseau buvait une Colombe,                     
Quand sur l'eau se penchant une Fourmi y tombe.
Et dans cet océan l'on eût vu la Fourmi
S'efforcer, mais en vain, de regagner la rive.
La Colombe aussitôt usa de charité :
Un brin d'herbe dans l'eau par elle étant jeté,
Ce fut un promontoire où la Fourmi arrive.
Elle se sauve ; et là-dessus
Passe un certain Croquant qui marchait les pieds nus.
Ce Croquant, par hasard, avait une arbalète.                       
Dès qu'il voit l'Oiseau de Vénus
Il le croit en son pot, et déjà lui fait fête.
Tandis qu'à le tuer mon Villageois s'apprête,
La Fourmi le pique au talon.
Le Vilain retourne la tête :
La Colombe l'entend, part, et tire de long.
Le soupé du Croquant avec elle s'envole :
Point de Pigeon pour une obole.
Jean de la Fontaine


Objectif : Prendre la parole pour construire du sens à partir d’un support images.

Le Corbeau et le Renard


 J’observe et j’analyse 

 


 Aide-toi de BD pour répondre aux questions suivantes :

1. Qui sont les personnages ?
2. Où se passe la scène ?
3. Avec quoi le Corbeau tient-il son fromage ?
4. Quel est le but du renard ?
5. Comment il le réussit ?
6. Par quel compliment le renard commence-t-il ?
7. Quelle est la réaction du Maître Corbeau ?
8. Pourquoi le corbeau est-il honteux ?
9. Quelle leçon nous enseigne cette fable ?
10. Quelle est la morale de cette fable ?
 A mon tour de m’exprimer (expression libre)
Tu connais certainement la fable « le Renard et le Corbeau ».

Raconte cette histoire avec tes propres mots.
Avec tes camarades, faites parler chacun des personnages

Je corrige
1. Le Corbeau et le Renard
2. La scène se passe dans les bois.
3. Le Corbeau tient son fromage avec son bec.
4. Le renard veut obtenir le fromage que le corbeau a dans son bec.
5. Avec des compliments. Il flatte / adule le corbeau.
6. Le renard lui dit qu'il chante bien.
7. Il se sent flatté et fier de soi et pour montrer ses attraits il chante en ouvrant son bec et laisse tomber sa proie, le fromage
8. Il a honte, parce qu'il a laissé tomber son fromage.
9. Le renard est un menteur, c'est un flatteur.
10. La morale de la fable est ; “Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute”.















Objectif : Construire du sens à partir d’un texte lu

 Le Coq et le Renard (fable en vers)

 Je lis et j’observe

Sur la branche d'un arbre était en sentinelle
Un vieux Coq adroit et matois (1).
"Frère, dit un Renard, adoucissant sa voix,
 Nous ne sommes plus en querelle :
Paix générale cette fois.
 Je viens te l'annoncer ; descends, que je t'embrasse (2).
 Ne me retarde point, de grâce ;
Je dois faire aujourd'hui vingt postes sans manquer (3).
Les tiens et toi pouvez vaquer
Sans nulle crainte à vos affaires ;
Nous vous y servirons en frères.
 Faites-en les feux dès ce soir.
Et cependant viens recevoir
Le baiser d'amour fraternel.
- Ami, reprit le coq, je ne pouvais jamais
 Apprendre une plus douce et meilleur nouvelle.
Que celle
 De cette paix ;
 Et ce m'est une double joie
 De la tenir de toi. Je vois deux Lévriers,
Qui, je m'assure, sont courriers
 Que pour ce sujet on envoie.
Ils vont vite, et seront dans un moment à nous.
 Je descends ; nous pourrons nous entre-baiser tous.
 -Adieu, dit le Renard, ma traite est longue à faire :
 Nous nous réjouirons du succès de l'affaire
 Une autre fois. Le galant aussitôt
Tire ses grègues (4), gagne au haut (5),
mal content de son stratagème ;
 Et notre vieux Coq en soi-même
Se mit à rire de sa peur ;
Car c'est double plaisir de tromper le trompeur.
Fable de la Fontaine
(1) rusé, sans scrupule, filou (2) que je te prenne dans mes bras (3) 20 relais de poste, env. 160km, sans faute (4) s’enfuit (5) s'éloigne.
Je vérifie ma compréhension du texte

1. Le Coq et le Renard sont les personnages de cette fable. Le Renard s’adresse gentiment au Coq, que lui dit-il ?
2. Etaient-ils amis avant que le Renard ne s’adresse à lui ? Justifie ta réponse à partir de la fable.
3. Quel mot choisit le Renard pour rassurer le Coq ?
4. Que lui demande-t-il avec insistance ? Etait-il sincère ?
5. Les paroles du Renard ne semblent pas tranquilliser le Coq, pourquoi ?
6. Quelle réponse donne-t-il au Renard ?
7. Le Renard est découragé de ne pouvoir piéger le Coq que décide-t-il donc de faire ?
8. Quel mot annonce le départ du Renard ?
9. Le coq est soulagé. De quoi riait-il ?
10. Le Renard présente un comportement qu’on ne lui reconnaît pas dans cette fable, lequel ?
11. Qui du Coq ou du Renard est le plus malin, pourquoi ?
12. Quelle est la morale de cette fable ?

 Je lis mon texte : Le Coq et le Renard

 Je vais plus loin dans la compréhension
1. A quel endroit se trouvait le Coq au moment où il conversait avec le Renard ?
2. Comment est décrit le Coq ?
3. Quel autre mot désigne le Coq ? Quel autre désigne le Renard ?
4. A qui renvoie les pronoms personnels « Nous », « Je » ?
5. Cette fable nous décrit un Coq prudent. Relève un ou deux vers qui le montrent.

 J’en parle avec mes camarades
Dans la fable que tu viens d’étudier , tu as remarqué que ce n’est pas tout d’être rusé. La preuve, le Coq, bien que plus faible, a échappé, grâce à sa prudence, au piège tendu par le Renard.
Le dicton populaire dit : « La prudence est mère de sûreté. »
Avec tes camarades, développez en quelques mots la nécessité d’être prudent en toute circonstance.


Je corrige
1. Il lui dit « Frère, Nous sommes plus en guerre : Paix générale cette fois
2. Non, ils n’étaient pas amis.
3. La phrase qui montre qu’ils n’étaient amis est « Nous ne sommes plus en querelle : Paix générale cette fois ».
4. Le mot choisi par le Renard pour rassurer le Coq est la paix.
Il lui demande de descendre.
Il n’était pas sincère.
5. Les paroles du Renard ne semblent pas tranquilliser le Coq car la paix n’est-elle pas faite entre les animaux.
6. « Je vois là-bas deux courriers qui viennent nous en apporter la nouvelle. Demeure donc, je te prie ; et sitôt qu’ils seront arrivés, je descendrai pour nous en réjouir tous quatre ensemble ».
7. Il décide de remettre la réjouissance à une autre fois et s’enfuit.
8. Le mot qui annonce le départ du renard est « Adieu »
9. Il riait de sa peur.
10. Il n’a pas réussi à flatter le Coq comme dans l’histoire du Corbeau et le Renard.
11. C’est le Coq parce qu’il a peur, mais il a pris son courage à deux mains.
12. Car c'est double plaisir de tromper le trompeur.

 Je lis mon texte : Le Coq et le Renard
Je vais plus loin dans la compréhension
1. Le Coq se tenait sur un chêne fort élevé.
2. Un vieux Coq adroit et matois
3. Le mot désigne le Coq vieux et qui désigne le Renard trompeur.
4. Nous renvoie au Renard et je renvoie au Coq
5. Les vers qui montrent la prudence du Coq :
-Je vois deux Lévriers, Qui, je m'assure, sont courriers Que pour ce sujet on envoie. Ils vont vite, et seront dans un moment à nous.















































Le champ lexical inhérent à la fable.
Objectif : Se familiariser avec le vocabulaire relatif à la fable

 Je lis et j’observe

La souris du logis et la souris du désert
On raconte que la souris du logis vit la souris du désert dansla gêne et la peine ; elle lui dit :
-« Que fais-tu ici ? viens avec moi au logis car il y a toutes sortes d’opulenceet d’abondance ».
Alors la souris du désert vint avec elle.
Mais voici que le propriétaire du logis qu’elle habitait lui tendit un piège, constitué par une brique au-dessous de laquelle il avait placé un bout de graisse. Elle se précipita pour prendre le gras, la brique lui tomba dessus et l’écrasa. La souris des champs s’enfuit, hochant la tête et, étonnée, elle dit :
-« Certes, je vois une grande abondance, mais aussi une grande affliction ; par conséquent, la santé avec la pauvreté me sont plus douces que la richesse qui conduit à ma perte. » Puis elle s’enfuit vers le désert.
                                                                                                  Fable arabe


 J’analyse
1. Observe les mots écrits en bleu, dans quel thème peux-tu tous les réunir ?
2. Propose d’autres mots qui pourraient appartenir à ce thème.
3. Observe les mots écrits en rouge dans quel thème peux-tu tous les rassembler ?
4. Propose d’autres mots qui pourraient appartenir à ce thème.

 Je retiens

- Dans tout texte (conte, fable, légende, poème…), il y a souvent plusieurs mots qui se rapportent à un même thème ou à une même idée : ces mots forment un champ lexical.
Les mots qui forment un champ lexical peuvent être de différentes natures : un nom, un adjectif qualificatif, un verbe, un adverbe
- Ex : la rage, châtié, cruelle, la colère Champ lexical de la méchanceté.


 Je m’entraine
1. Relève les mots qui appartiennent au champ lexical de « la foret ».
Un renard passait dans un bosquet où pendait un tambour, accroché à un arbre. A chaque fois que le vent soufflait dans les branches, celles-ci remuaient et venaient frapper le tambour, et cela produisait un grand vacarme.
Attiré par ce grand bruit, le renard se dirigea vers le tambour ; arrivé près de lui, il le trouva gros et fut persuadé qu’il contenait quantité de lard et de viande.
Il le manipula jusqu'à ce qu’il l’eût fendu, et il s’aperçut qu’il était vide.
Alors il dit :
-« Cela me dépasse. Je me demande si les choses les plus viles n’ont pas la sonorité la plus belle et l’ossature la plus volumineuse ! »
Klila et Dimna

2. Complète la liste avec deux mots qui appartiennent au même champ lexical.
chat – lion – guépard - ……….. - ………
cours d’eau – torrent – fleuve - …….. - ………
pomme – raisin – orange - …….. - ………

3. Complète le texte avec les mots suivants : belle – précieuses - le prix - une pierre – brillante.
Le coq et la pierre précieuse
Un coq en grattant un fumier, y trouva par hasard …………… précieuse ; il la considéra pendant quelque temps, et dit avec une espèce de mépris : " De quoi me peut servir une chose si ……… et si ………… ? Elle serait bien mieux entre les mains d'un lapidaire qui en connaîtrait ……….., et l'usage qu'il en faut faire. Mais pour moi qui n'en puis retirer aucune utilité, je préférerais un seul grain d'orge à toutes les pierres ………. du monde."
                                                                                                          Fable d’Esope


 Je corrige
1. Je relève les mots qui appartiennent au champ lexical de « la foret ».
Un bosquet – un arbre – les branches.

2. Complète la liste avec deux mots qui appartiennent au même champ lexical.
chat – lion – guépard – lynx - tigre
cours d’eau – torrent – fleuve – rivière - vallée
pomme – raisin – orange – abricot - melon

3. Améliore ce texte en mettant chaque mot dans la case qui convient : belle – précieuses - le prix - une pierre – brillante.
(Les mots classés dans l’ordre) Une pierre – belle – brillante – son prix – précieuses.






















Les verbes introducteurs de parole.
Objectif :S’enrichir en verbes introduisant la parole et savoir les employer correctement.

Je lis et j’observe

Des rats et des milans.
On raconte que dans une certaine contrée, un marchand décida d’aller en voyage pour son commerce et, possédantcent livres de fer, il les confia à un homme de sa connaissance ;
puis il partit.
A son retour, il réclama sa consigne, mais le dépositaire lui affirma que les rats l’avaient mangée.
- « On raconte, en effet, répliqua le marchand, que rien n’est plus acéré, pour ronger le fer, que leurs incisives. »
Cependant, une fois dehors, le marchand rencontra un des enfants du dépositaire, il se saisit de lui et le cacha dans sa maison.
Le lendemain, le dépositaire vint s’enquérir de son fils :
- « As-tu vu mon fils ? » demanda-t-il au marchand.
- « En te quittant hier, répondit le marchand, j’ai vu un milan s’emparer d’un enfant ; ce pourrait être le tien ! »
- « Ô bonnes gens, s’écria le dépositaire en se frappant la tête, avez-vous jamais vu ou entendu que les milans ravissent des enfants ? »
- « Dans une contrée, dit le marchand, où les rats mangent cent livres de fer, il n’est point étonnant que les milans enlèvent même des éléphants. »
- « C’est moi qui ai mangé ton fer, avoua le dépositaire, et voici son prix ; alors rends-moi mon fils. »
                                       IBN-AL-MUQAFFA‘ (724-759, VIII° Siècle)

J’analyse
1. A quel temps sont les verbes soulignés ?
2. Donne infinitif de chacun de ces verbes.
Verbe Infinitif
Répliqua
Demanda
Répondit
S’écria
Dit
Avoua

3. A quoi servent-ils ? Quels renseignements nous donnent-ils ? 

Je retiens

Pour rapporter les paroles dans un récit, on utilise une proposition contenant un verbe de parole (aussi appelé verbe introducteur)
Dans un dialogue, les verbes qui introduisent les paroles peuvent se placer avant, après ou au milieu des paroles rapportées.  Quand ils sont placés après ou au milieu, on fait une inversion du sujet.
Si le sujet est un pronom personnel, il faut parfois ajouter un « t » entre le verbe terminé par une voyelle et ce pronom s’il commence par une voyelle aussi !

En voici quelques verbes classés selon leur sens et leur emploi
 Il faut éviter de répéter à chaque fois le verbe dire et donc varier les verbes de paroles en fonction du ton employé, de l'état d'esprit des personnages...
- pour les questions: interroger, demander, questionner, supposer...
- pour les réponses: répondre, rétorquer, avouer, répliquer...
- pour les ordres: ordonner, enjoindre, intimer l'ordre, obliger...
- pour les différentes étapes du dialogue : commencer / ajouter, reprendre, continuer, renchérir, enchaîner, poursuivre, s'étonner / couper, interrompre, intervenir / conclure, achever, finir
- pour exprimer les sentiments et le ton: s'écrier, s'énerver, gronder, rugir, menacer, vociférer, crier, clamer, hurler, tonner, grogner / plaisanter, jubiler, s'esclaffer, encourager, féliciter, remercier, / murmurer, susurrer, glisser, bafouiller, bredouiller, bégayer / gémir, pleurer, se lamenter, sangloter, se plaindre, insinuer.

Je m’entraine
1. Souligne les verbes introducteurs de dialogue dans cette fable. A quel temps sont-ils exprimés ?
 Le lion, le loup, et le renard.
S’adressant au loup, le lion lui dit :
-« Si le renard se présente, préviens-moi. »
Entre-temps, le renard fut mis au courant des agissements du loup.
Lorsque le renard arriva, le loup avertit le lion. Ce dernier demanda au renard :
-« Où étais-tu, brave cavalier ? » Le renard répondit :
-« J’étais parti en quête d’un remède pour Sa Majesté. »
-« Et qu’as-tu trouvé ? » demanda le lion, intéressé.
-« On m’a conseillé le remède suivant : un osselet de la patte du loup. »
Le lion asséna alors un coup de griffe qui mit en sang la patte du loup, mais ne trouva rien.
Le renard s’éclipsa, puis il vit le loup, les pattes couvertes de sang, il lui dit :
-« Ô toi, le loup à la patte rouge de sang, tu ferais mieux, lorsque tu t’assieds chez les rois, de retenir ta langue. » 
                                                          IBN AL-AWZÎ (1186-1256, XII°-XIII° Siècle).
2. Ajoute des verbes introducteurs à ce dialogue.
Le lion, le loup et le renard.
Exemple de celui qui profite de l'expérience des autres.
Un lion, un loup et un renard se lièrent d’amitié, et sortirent pour chasser. Ils prirent un âne sauvage, un lièvre et un cerf.
Le lion s’adressa au loup : « Partage entre nous », ………..-t-il.
Le loup ……… : « Le cas me paraît clair : l’âne est à toi, le lièvre est au renard et le cerf est à moi. »
Le lion lui asséna un grand coup qui lui sépara la tête du corps ; puis il …………. au renard : «Ah ! que ton ami est ignorant dans l’art du partage. Alors, partage entre nous ».
Le renard …………….. : « Cela me paraît évident : l’âne est pour le déjeuner de Sa Majesté, le cerf est pour son dîner et le lièvre est le goûter, entre ces deux repas. »
-« Que tu es juste, …………. le lion ; qui t’a inculqué cette justice ? »
Le renard …….. : « C’est de voir la tête du loup séparée de son corps. »
                                                        AL-QALYÛBÎ. (1580-1659, XVI°-XVII° Siècle).
3. Améliore ces dialogues en modifiant les verbes introducteurs de dialogue.
A- Le Lion dit à l’Ours : « Depuis combien de temps es-tu dans ce fossé ? »
-« Depuis de nombreux jours, dit l’ours, et je meurs de faim. »
-« Mangeons donc cet homme pour résister, dit le lion. »
-« Et si ensuite la faim revient nous tourmenter, que ferons-nous ? dit judicieusement l’ours.
B - Accroché au cou de l’âne, un panier contenait de la nourriture. Le chien dit : « Ô toi, baisse un peu la tête afin que je tire mon repas du panier, la faim me tiraille et je voudrais manger. »
Mais l’âne refusa et lui dit : « Attends que ton maître se réveille, il te donnera ta part. »

4. Change la place de ces verbes introducteurs en les mettant en incise.
A – Le Renard dit au Lion : « Ô maître des fauves, jusqu'à quel point as-tu faibli ? »
B – Le lion reprit : « Si tu le ramènes je ne le raterai pas. »
C - Les animaux demandèrent : « Et que veux-tu nous confier comme tâche ? »
D – Le Lion ordonna : « Viens avec moi et montre-moi l’endroit. »
D - Un homme dit un jour à sa femme : « Va mettre un bât sur l’âne, avec une marmite de lait dans un panier, tu y ajouteras des figues et du pain ».
F – Les voisins lui dirent : « Pends-le à un palmier. »
G - L’homme reprit : « Je vais le jeter dehors. »

Je corrige
1. Je souligne les verbes introducteurs de dialogue dans cette fable. A quel temps sont-ils exprimés ?
Dit – demanda – répondit – demanda – dit.

2. J’ajoute des verbes introducteurs à ce dialogue.
Ordonna – dit – déclara – s’écria – répondit.

3. J’améliore ces dialogues en modifiant les verbes introducteurs de dialogue.
A - Demanda – répondit – suggéra – interrogea.
B – supplia – répliqua.

4. Je change la place de ces verbes introducteurs en les mettant en incise.
A – « Ô maître des fauves, dit le Renard au lion, jusqu'à quel point as-tu faibli ? »
B - « Si tu le ramènes, reprit le lion, je ne le raterai pas. »
B - « Et que veux-tu nous confier comme tâche ? », demandèrent les animaux.
C - « Viens avec moi, ordonna le lion, et montre-moi l’endroit. »
D - « Va mettre un bât sur l’âne, avec une marmite de lait dans un panier, tu y ajouteras des figues et du pain », dit un homme un jour à sa femme.
F - « Pends-le à un palmier, lui dirent les voisins.
G - « Je vais le jeter dehors », reprit l’homme.



Le vocabulaire de la fable.

1. Relève le champ lexical de la fable ci-dessus, des rats et des milans.
1. Les mots qui construisent le champ lexical de cette fable sont : le marchand – cent livres de fer – sa consigne – le dépositaire…

2. Sous quel trait de caractère peut-on les classer : cupidité – trahison – hypocrisie – insolence - méchanceté ? Choisis les bonnes réponses.
2. on peut les classer sous de cupidité et la trahison.

3. Donne la définition de chacun de ces mots.
3. la cupidité : volonté de s’enrichir à tous prix.
    La trahison : action de tromper la confiance de quelqu’un.
4. Utilise-les dans des phrases de ton choix.

 Je m’entraine
1. Chacun des extraits de fables suivants indique un trait de caractère. Trouve-le.
- Un homme avait une vache dont il vendait le lait mélangé avec de l’eau. (La vache noyée)
- Celui qui profite de l'expérience des autres. (Le lion, le loup et le renard.)
- Celui qui entreprend une action qu’il n’est pas capable de mener à bien, car elle excède ses moyens.
- Celui qui exalte une chose mais, une fois qu’il l’a saisie et examinée, il la dédaigne.































La ponctuation dans le dialogue.
Objectif :
Connaitre les signes de ponctuation pour bien organiser sa fable.

Je lis et j’observe

La Hase et le Lion
(…) La hase prit son temps pour rejoindre le lion et dépassa l’heure du déjeuner du roi des animaux. Puis elle vint à lui, seule, à pas mesurés. Le lion avait tellement faim qu’il entra
dans une grande colère ; il se leva, se dirigea vers elle et, furieux, il cria :
-« D’où viens-tu ? »
-« Sire, dit-elle, je suis la messagère des animaux auprès de toi ; ils m’ont envoyée, accompagnée d’un lapin pour ton déjeuner, mais un lion m’a suivie dans un chemin, m’a pris ce lapin de force et m’a dit :
-« Ne suis-je pas le meilleur sur terre, parmi les animaux, pour mériter ce repas ? »
-« Mais c’est le repas du roi, lui dis-je ; les animaux le lui ont envoyé pour son déjeuner, et je te supplie de ne pas me le prendre. »
« Alors il t’a injurié et traité de tous les noms, et je suis venue en hâte t’en informer. »
-« Viens avec moi, ordonna le lion, et montre-moi l’endroit ! »
La hase l’emmena vers un puits plein d’eau claire et pure, s’y arrêta et lui dit :
-« C’est ici. »
Le lion regarda et vit dans l’eau son image et celle de la hase près de lui ; ne doutant plus de la parole de la hase, il sauta pour se battre avec l’autre lion et ainsi se noya dans le puits.
KlilawaDimna, Ibn el Moukafaa

J’analyse
1. Qui sont les personnages présents dans cette fable ?
2. Relève du texte les paroles du Lion.
3. Comment sais-tu que les personnages parlent ?
4. Indique les indices qui montrent que les personnages se dialoguent.

Je retiens 

La ponctuation est essentielle pour structurer la phrase et la rendre intelligible.
Quand on insère un dialogue dans un récit, il faut respecter certaines règles de ponctuation.
• En général, la ou les répliques sont encadrées par des guillemets.
• Une réplique est selon le cas :
– annoncée par une proposition contenant un verbe introducteur de parole ; elle est alors précédée d'un deux-points ;
Ex. : - « D’où viens-tu ? »
– coupée ou suivie par une proposition incise contenant le verbe de parole et précédée d'une virgule.
Ex. : « Viens avec moi, ordonna le lion, et montre-moi l’endroit ! »
• Quand il y a plusieurs répliques, le changement d'interlocuteur est marqué par un tiret.

Je m’entraine
1. Dans cette fable, il manque les signes de ponctuation marquant le dialogue. Réécris-le en plaçant les guillemets et les tirets et en allant à la ligne quand c’est nécessaire.
Le hérisson et le chacal s’associèrent pour cultiver des oignons dans un potager. Quand ils furent mûrs, le hérisson dit à son compagnon :
je te laisse le choix   prends ce qui est sur la terre ou ce qui est dessous
le chacal répondit  je prendrai ce qui est dessus
 Ils semèrent ensuite un champ de blé : quand il fut mûr, le hérisson dit encore au chacal je te laisse le choix   prends ce qui est sur terré ou ce qui est dessous
cette fois répondit son compagnon je prendrai ce qui est dessous
 Le hérisson alla moissonner le champ, battit le blé, il mit ensuite la paille en meule, le grain n’était pas encore dans l’aire. Le chacal lui dit
tu m’as trompé, recommençons le partage
(Le Hérisson et le Chacal), Fable berbère.

2. Dans ce texte, entoure les signes de ponctuation qui indiquent un dialogue.
Autrefois le lièvre et l’hyène étaient camarades. Un jour ils attrapèrent un cheval :
« C’est moi qui l’ai vu le premier, dit la hyène. Il est à moi.
- Non, dit le lièvre, c’est moi qui l’ai vu le premier. » Et ils se disputèrent.
« S’il en est ainsi, dit le lièvre, vendons le cheval et partageons-nous en les cauris.
- Bon, dit la hyène, va le vendre et rapporte l’argent. »
Le lièvre cacha le cheval dans la brousse et revint :
« J’ai vendu le cheval contre un bœuf, dit-il, mais je ne peux pas amener celui-ci.
- Montre-moi où il est, dit la hyène. »
Le lièvre la mena dans la brousse et lui montra l’éléphant.
« Voilà le bœuf, amène-le si tu le peux. »
   Fable africaine

3. Dans ce texte, souligne en rouge les paroles du lièvre et en vert les paroles du Grand Génie.
Un jour le lièvre s'en alla trouver le Grand Génie de la brousse et lui dit :
- O Grand Génie ! Toi qui veilles sur tous les habitants de la brousse, Toi qui es le Maître des Maîtres, je veux te demander quelque chose.
- Quelle chose ?
- Une seule chose : c'est que tu augmentes la puissance de ma cervelle.
- Et pour quoi faire ?
- Pour que j'ai plus d'esprit que toutes les autres bêtes de la brousse.
Le Grand Génie réfléchit et dit :
- Je veux bien, mais il faut, auparavant, que tu me montres ce que tu es capable de faire.
   Fable africaine
Je corrige
1. Je réécris l’extrait en mettant les signes de ponctuation marquant le dialogue.
Le hérisson et le chacal s’associèrent pour cultiver des oignons dans un potager. Quand ils furent mûrs, le hérisson dit à son compagnon :
- « Je te laisse le choix : prends ce qui est sur la terre ou ce qui est dessous. »
 Le chacal répondit : « Je prendrai ce qui est dessus » et il alla couper les tiges.
 Ils semèrent ensuite un champ de blé : quand il fut mûr, le hérisson dit encore au chacal : « Je te laisse le choix : prends ce qui est sur terré ou ce qui est dessous. »
- « Cette fois, répondit son compagnon, je prendrai ce qui est dessous. »
 Le hérisson alla moissonner le champ, battit le blé, il mit ensuite la paille en meule, le grain n’était pas encore dans l’aire. Le chacal lui dit :
- « Tu m’as trompé, recommençons le partage. »
(Le Hérisson et le Chacal), Fable berbère.

2. Dans ce texte, je souligne les signes de ponctuation qui indiquent un dialogue.
Autrefois le lièvre et l’hyène étaient camarades. Un jour ils attrapèrent un cheval :
« C’est moi qui l’ai vu le premier, dit la hyène. Il est à moi.
- Non, dit le lièvre,c’est moi qui l’ai vu le premier. » Et ils se disputèrent.
« S’il en est ainsi, dit le lièvre, vendons le cheval et partageons-nous en les cauris.
- Bon, dit la hyène, va le vendre et rapporte l’argent. »
Le lièvre cacha le cheval dans la brousse et revint :
« J’ai vendu le cheval contre un bœuf, dit-il, mais je ne peux pas amener celui-ci.
- Montre-moi où il est,dit la hyène. »
Le lièvre la mena dans la brousse et lui montra l’éléphant.
« Voilà le bœuf, amène-le si tu le peux.»
    Fable africaine

3. Dans ce texte, je souligne en rouge les paroles du lièvre et en vert les paroles du Grand Génie.
Un jour le lièvre s'en alla trouver le Grand Génie de la brousse et lui dit :
- O Grand Génie ! Toi qui veilles sur tous les habitants de la brousse, Toi qui es le Maître des Maîtres, je veux te demander quelque chose.
- Quelle chose ?
- Une seule chose : c'est que tu augmentes la puissance de ma cervelle.
- Et pour quoi faire ?
- Pour que j'ai plus d'esprit que toutes les autres bêtes de la brousse.
Le Grand Génie réfléchit et dit :
- Je veux bien, mais il faut, auparavant, que tu me montres ce que tu es capable de faire.
 Fable africaine

La phrase interrogative
La phrase interrogative sert à poser une question. Elle se termine par un point d’interrogation. On distingue deux types d'interrogation :
1. L'interrogation totale : Elle concerne toute la question ; elle accepte les réponses « oui » ou « non ».
2. L'interrogation partielle :
Elle porte seulement sur un élément de la question ; elle contient des mots tels que : qui, que, quoi, où, quand, pourquoi, comment, quel(s), quelle(s), …

Je m’entraine
1. Formule, selon de modèle, la question en employant est-ce que ou par l'inversion du sujet :
 Tu aimes les jeux-vidéo ?
  - Aimes-tu les jeux-vidéo ? (inversion du sujet)
  - Est-ce que tu aimes les jeux-vidéo ? (est-ce que)
Nous avons participé à la fête de l’école.
 La cigarette peut causer de graves maladies.

 2.Écris une question qui correspond à chaque réponse.
Exemple : A 10 heures !  A quelle heure partez-vous ?
 - Dans ma chambre. ...............................................................................................
 - En hiver.
…………………………………………………………………………………………….. .....
 - Elle habite à Lyon.  .....................................................................................................
 - C'est un mammifère. .................................................................................................
 - Demain soir. .............................................................................................................

3. Transforme chaque phrase en trois phrases interrogatives.
Exemple : Le train est en retard.  Le train est-il en retard ? /Est-ce que le train est en retard ? /Le train est en retard ?
- La tortue est un reptile.
...........................
- Le stylo écrit bien.

4. Indique le type de chacune de ces phrases :
 a. Quelle surprise !
 b. Où vas-tu ?
 c. Ne prends pas ce chemin.
 d. Tu ne vas pas manger tout ça !
 e. Qui passera le premier ?
 f. Comme tu hésites !

5. Recopie chaque phrase en mettant la bonne ponctuation à la fin :
a. Réponds à la question
b. Quelle bonne réponse
c. Qui répondra à la question
d. Ouvrez cette porte
e. Judith est passée me voir
f. C’est absolument incroyable
g. N’est-ce pas incroyable
h. Nous ouvrons la porte


Je corrige
La phrase interrogative
1. Je formule, selon de modèle, la question en employant est-ce que ou par l'inversion du sujet :
 Tu aimes les jeux-vidéo ?
  - Aimes-tu les jeux-vidéo ? (inversion du sujet)
  - Est-ce que tu aimes les jeux-vidéo ? (est-ce que)
Nous avons participé à la fête de l’école.
  - Avons-nous participé à la fête de l’école ?
  - Est-ce que nous avons participé à la fête de l’école ?
 La cigarette peut causer de graves maladies.
  - La cigarette, peut-elle causer de graves maladies ?
  - Est-ce que la cigarette peut causer de graves maladies ?

2. J’écris une question qui correspond à chaque réponse.
Exemple : A 10 heures !  A quelle heure partez-vous ?
 -  Où est-il mon micro ?
 - Quand tombe la neige ?
 - Où habite-t-elle ?
 - Qu’est-ce que c’est ?
 - Quand tu partiras ?

3. Je transforme chaque phrase en trois phrases interrogatives.
Exemple : Le train est en retard.
 Le train est-il en retard ?
 Est-ce que le train est en retard ?
 Le train est en retard ?
- La tortue est un reptile.
 La tortue est-elle un reptile ?
 Est-ce que la tortue est un reptile ?
 La tortue est un reptile.
- Le stylo écrit bien.
 Le stylo écrit-il bien ?
 Est-ce que le stylo écrit bien ?
 Le stylo écrit bien ?

4.  J’indique le type de chacune de ces phrases :
a. Quelle surprise ! (exclamatif)
b. Où vas-tu ?     (Interrogatif)
c. Ne prends pas ce chemin. (Déclaratif)
d. Tu ne vas pas manger tout ça ! (exclamatif)
e. Qui passera le premier ? (interrogatif)
f. Comme tu hésites ! (exclamatif)

5. Je recopie chaque phrase en mettant la bonne ponctuation à la fin :
a. Réponds à la question.
b. Quelle bonne réponse !
c. Qui répondra à la question ?
d. Ouvrez cette porte.
e. Judith est passée me voir.
f. C’est absolument incroyable !
g. N’est-ce pas incroyable ?
h. Nous ouvrons la porte.
















Le présent de l’indicatif (Valeurs, morphologie et emploi)
Objectif :Identification et maitrise.

 Je lis et j’observe

Une Grenouille vit un bœuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille
Pour égaler l'animal en grosseur,
Disant : Regardez bien, ma sœur ;
Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?
— Nenni. — M'y voici donc ? — Point du tout. — M'y voilà ?
— Vous n'en approchez point. La chétive pécore
S'enfla si bien qu'elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs,
Tout petit Prince a des Ambassadeurs,
Tout Marquis veut avoir des Pages.
  Jean de la Fontaine


J’analyse
1. A qui veut la grenouille ressembler ? Pourquoi ?
2. A quel temps sont conjugués les verbes en gras ?
3. A quelle personne ?
4. Complète le tableau suivant :
Verbe Infinitif Groupe


5. « Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages. »
Qu’exprime cette phrase ? Comment appelle-t-on ce présent ?
5. Elle exprime une vérité. On l’appelle présent de vérité générale

 Je retiens

Le présent de l'indicatifprend des valeurs différentes selon le contexte, selon la raison pour laquelle il est employé.
-Le présent de narration s'emploie pour rapporter des actions passées en les rendant plus vivantes, il donne une impression de direct.
Le présent de narrations’utilise pour raconter ou décrire :
Les terminaisons du présent de l’indicatif :
1-Verbes du 1er groupe: e – es – e – ons – ez – ent.
2-Verbes du 2e groupe : is – is – it – issons – issez – issent.
3-Les verbes du 3e groupe: s (x)– s (x) – t (d) - ons – ez – ent.

 Je m’entraine
1. Dans l’extrait la fable suivante, souligne les verbes conjugués au présent de l’indicatif.
Le loup et le renard
Mais d’où vient qu’au renard, Esope accorde un point ?
C’est d’exceller en tours pleins de matoiserie.
J’en cherche la raison, et ne la trouve point.
Quand le loup a besoin de défendre sa vie,
Ou d’attaquer celle d’autrui,
N’en sait-il pas autant que lui ?
Je crois qu’il en sait plus ; et j’oserai peut-être,
Avec quelque raison, contredire mon maître.
(Selon La Fontaine).

2. Mets les verbes entre parenthèses dans les extraits de fables suivantes au présent de l'indicatif.
- « C’est cette gale qui m’ (épuiser), répondit le lion, et mon seul remède (être) : le cœur et les oreilles d’un âne. »
- « Cela (être) très aisé, affirma le renard ; je (connaitre) un endroit où un âne (travailler) chez un blanchisseur ; il est chargé de transporter les habits ; je te l’amènerai. »
- « Parce que, lui rétorqua l’âne, je ne (connaitre) aucun subterfuge pour le fuir et je ne (pouvoir) aller nulle part sans qu’un humain ne me fasse suer et ne m’affame. »
- « Tu n’ (attraper) chaque bête qu’après grande fatigue et épuisement, alors nous avons conçu un plan qui te profitera et qui nous rassurera. Si tu nous (accorder) un sauf-conduit et que tu ne nous (effrayer) plus, nous te (promettre), chaque jour, une bête parmi nous que nous t’enverrons pour ton déjeuner. »
Lorsque le renard (arriver), le loup (avertir) le lion. Ce dernier (demander) au renard : « Où étais-tu, brave cavalier ? »
- Soudain un petit garçon (surgir) au détour de la palissade, le précepteur le (saisir) avec poigne.

3. Réécris cette fable d’Esope en mettant les verbes en gras au présent de l’indicatif.
D'un vieux Chien et de son Maître
Un Chasseur poursuivant un Cerf, encourageait son Chien à courir avec plus de vitesse ; mais ce Chien appesanti par la vieillesse, n'avait plus la même légèreté qu'il avait eue autrefois. Son Maître, bien éloigné de le caresser, le chargeait de coups de bâton. Ce mauvais traitement obligea le Chien à se plaindre de son Maître, et à lui remontrer qu'il lui avait toujours rendu tous les services qu'il avait pu durant ses jeunes années, et que s'il lui en rendait moins alors, ce n'était pas qu'il manque d'affection pour lui, mais parce que la vieillesse l'en empêchait. (…)
                                                                                                                          Esope

4. Souligne les verbes au présent dans les phrases suivantes et précise la valeur de chacune d’elles.
A - « J’ai mangé la moitié de cette miche de fromage, lui dit-il, et il reste l’autre moitié pour toi ; descends donc la manger.»
B - « Ne regarde pas ses larmes, mais vois plutôt ce que font ses mains ! »
C - « La santé avec la pauvreté me sont plus douces que la richesse qui conduit à ma perte. » 
D - Le rat de ville détale ; son camarade le suit.
E - Il est bien de se contenter de ce que l’on a.
F - Quand j’appelle mon garçon du dehors, il se met à pleurer.


Je corrige
1. Les verbes conjugués au présent de l’indicatif sont :
Vient – accorde – cherche – trouve – a - sait – crois.

2. Je mets les verbes entre parenthèses au présent de l'indicatif.
- (épuiser / qui m’épuise) – (être / mon seul remède est).
- (être / cela est) – (connaitre / je connais) – (travailler / un âne travaille).
- (connaitre / je connais) – (pouvoir / je peux).
- (attraper / tu attrapes) – (accorder / tu accordes) – (effrayer / tu effraies) – (promettre / nous promettons).
- (arriver / le renard arrive) – (avertir / le loup avertit) – (demander / ce dernier demande).
- (surgir / un petit garçon surgit) – (saisir / le précepteur saisit)

3. Je réécris cette fable d’Esope en mettant les verbes en gras au présent de l’indicatif.
(encourageait / encourage) – (avait / a) – (chargeait / charge) – (obligea / oblige) – (rendait / rend) – (était / est) – (empêchait / empêche)

4. Souligne les verbes au présent dans les phrases suivantes et précise la valeur de chacune d’elles.
A – reste (présent de narration)     
B – font (présent de vérité générale) 
C – sont – conduit (présent de vérité générale) 
D–détale – suit (présent de narration)
 E – est – a (présent de vérité générale) 
 F – appelle – met (présent d’habitude). 

























Le présent des verbes en
«cer», «ger», «yer», «eler», « eter »
Objectif :Présenter les cas particuliers des verbes du 1er groupe.

 Je lis et j’observe

Nous ne pouvons oublier.
On raconte que, dans la période de l’ignorance, deux frères partent en voyage. Ils font halte à l’ombre d’un arbre près d’une terre caillouteuse. Dans l’après-midi, un serpent portant
un dinar sort de sous les cailloux et jette la pièce entre leurs
mains. Ils se disent :
- « Cela doit provenir d’un trésor caché par ici. »
Ils restent trois jours dans ce lieu, et le serpent sort chaque jour leur apportant un dinar.
L’un des frères dit à l’autre :
- « Jusqu’à quand faut-il attendre ce serpent ? Egorgeons-le et creusons pour trouver ce trésor et l’emporter. » Mais son frère l’en empêche et lui dit :
-« Qu’en sais-tu ? Peut-être seras-tu à bout de force avant de trouver cet argent. »
Mais l’autre ne l’écoute pas ; il prend une hache et attend le serpent. Lorsque celui-ci sort, il lui assène un coup qui lèse sa tête mais sans l’achever.
Alors le serpent s’abat sur lui, le tue et s’enfonce dans son terrier. (…)
Fable arabe, AL-DAMÎRÎ (1341-1405, XIV°-XV° Siècle).

 J’analyse
1. A quel temps sont conjugués les verbes écrits en gras ?
2. A quel groupe appartiennent-ils ?
3. Donne l’infinitif de chacun de ces verbes.
4. Que remarques-tu ?

 Je retiens

Certains verbes du premier groupe présentent des particularités :
Les verbes en «ger » prennent un « e » à 1ère personne du pluriel : nous partageons.
- Les verbes en «cer » prennent une cédille à la 1ère personne du pluriel : nous commençons.
- Les verbes en «yer » prennent « i » à la place de « y » devant un « e » muet : je nettoies, tu nettoies, il nettoie, ils nettoient.
- Les verbes en «eler » prennent 2 L avec (je, tu il, elle, ils, elles) : j’appelle, tu appelles, il appelle, ils appellent.
- Les verbes en «eter » prennent 2 T avec (je, tu il, elle, ils, elles) : je jette, tu jettes, il jette, ils jettent.
Attention
Certains verbes ne doublent pas le (l) ou le (t) mais s’écrivent avec un accent grave sur le « e » qui précède le « l ou t » avec (je, tu il, elle, ils, elles) : je congèle, j’achète.


Je m’entraine
1. Dans les phrases ci-dessous, conjugue les verbes entre parenthèses au présent de l’indicatif.
- « Tiens ce plateau de poissons, lui dit l’homme, afin que j’ (enfourcher) cet âne pour l’essayer. S’il me plaît, je te l’ (acheter) à un prix qui te fera plaisir. »
- Les gens intelligents (pénétrer) les méchants même lorsqu’ils (jouer) le mieux la comédie de la bonté.
- Le lion se (jeter) d’abord sur le renard après quoi il se (tourner) vers l’âne.
- La souris se (lever) et dit : « Je crois avoir trouvé un plan pour l’avenir. »
- Le maitre (appeler) ses serviteurs pour tuer le cerf et emporter sa dépouille.
- Le vent (souffler) très fort et la pluie (marteler) les vitres.
- Les étoiles (étinceler) dans le ciel.

2. Réécris cette phrase en remplaçant je par nous.
- J’égorge les oiseaux que j’attrape, pendant que mes larmes coulent sur les joues, à cause du froid.
- Alors, j’appelle le chien à mon secours.
- Je recommence à sauter à droite, à gauche, en avant, en arrière, en criant de toutes ses forces.

3. Transforme les phrases suivantes au présent de l’indicatif.
- Il aboyait comme un chien.
- Un laboureur qui possédait une paire de bœufs avec lesquels il travaillait. Il avait coutume de partir avec eux de bon matin, et le soir il revenait avec un bœuf. Le lendemain, il en achetait un autre car le Lion venait lui en prendre un.
- L’Aigle enlevait un Lapin, sans se mettre en peine des cris d’un Escarbot.
- La chèvre et le mouton étaient de bons amis et vivaient l’une à côté de l’autre. Ces deux amis mangeaient et jouaient ensemble.
- Le magnifique sapin qui s'élançait à ses côtés faisait l'envie de tous les hommes.

Dictée

Le lion, le lièvre et l’hyène habitent autrefois avec les hommes.
Un jour, le lièvre et la hyène vont trouver les lionceaux et en tuent chacun un. Le lion revient et ne trouve plus ses lionceaux. Il cherche le lièvre et la hyène au bout du village et les tue tous les deux, à la suite de quoi les gens du village trouvent le trio très malfaisant et mettent à la porte le lion et sa famille, les enfants de la hyène et les enfants du lièvre.
Depuis cette époque, ces animaux n'habitent plus avec les hommes

Le texte sera donné à l’avance, appris par cœur par l’élève et récité par écrit le jour l’évaluation.


Je corrige
1. Dans les phrases ci-dessous, je conjugue les verbes entre parenthèses au présent de l’indicatif.
- j’enfourche - je te l’achète - Les gens intelligents pénètrent – ils  jouent - Le lion se jette - il se tourne - La souris se lève - Le maitre appelle - Le vent souffle - la pluie martèle - Les étoiles étincellent.

2. Je réécris cette phrase en remplaçant je par nous.
- Nous égorgeons les oiseaux que nous attrapons, pendant que nos larmes coulent sur les joues, à cause du froid.
- Alors, nous appelons le chien à notre secours.
- Nous recommençons à sauter à droite, à gauche, en avant, en arrière, en criant de toutes ses forces.

3. Transforme les phrases suivantes au présent de l’indicatif.
- Il aboie comme un chien.
- Un laboureur qui possède une paire de bœufs avec lesquels il travaille. Il a coutume de partir avec eux de bon matin, et le soir il revient avec un bœuf. Le lendemain, il en achète un autre car le Lion vient lui en prendre un.
- L’Aigle enlève un Lapin, sans se mettre en peine des cris d’un Escarbot.
- La chèvre et le mouton sont de bons amis et vivent l’une à côté de l’autre. Ces deux amis mangent et jouent ensemble.
- Le magnifique sapin qui s'élance à ses côtés fait l'envie de tous les hommes.


































La formation des adverbes.
Objectif :Former correctement des adverbes à partir le féminin de adjectifs qualificatifs et les distinguer des adverbes invariables.
Je lis et j’observe

Le Loup et la Cigogne
Les Loups mangent gloutonnement.
Un Loup donc étant de frairie,
Se pressa, dit-on, tellement
Qu'il en pensa perdre la vie.
Un os lui demeura bien avantau gosier.
De bonheur pour ce Loup, qui ne pouvait crier,
Près de là passe une Cigogne.
Il lui fait signe, elle accourt.
Voilà l'Opératrice aussitôt en besogne.
Elle retira l'os ; puis pour un si bon tour
Elle demanda son salaire.
Votre salaire ? dit le Loup :
Vous riez, ma bonne commère.
Quoi ! ce n'est pas encore beaucoup
D'avoir de mon gosier retiré votre cou ?
Allez, vous êtes une ingrate ;
Ne tombez jamais sous ma patte.
Jean de la Fontaine

J’analyse
1. Un loup a un os coincé dans sa gorge, il demande à une cigogne passant par-là de le lui retirer. Est-ce qu’elle a accepté ?
1. Oui, elle a accepté mais le Loup a refusé de lui payer son salaire.
2. Quelle est la nature des mots écrits en gras ?
2. Les mots écrits en gras sont des adverbes.
3. Observe les adverbes écrits en bleus et en rouges, que remarquez-vous ?
3. les mots écrits en bleus sont invariables et en rouges des adverbes de manière formés à partir le féminin des adjectifs qualificatifs.
4. Pourquoi on fait appel aux adverbes ?
On fait appel aux adverbes pour préciser ou changer le sens d’un mot.

Je retiens

L'adverbe est un mot invariable qui précise ou change le sens d'un verbe, d'un adjectif, ou d'un autre adverbe.
On distingue plusieurs types d'adverbes selon leur sens : de manière, de temps, de lieu et de quantité dont un grand nombre ont pour suffixe -ment.
Ces derniers dérivent tous des adjectifs tels que : facilement, courageusement, suffisamment, longuement,…
Pour former les adverbes on ajoute la terminaison – ment au féminin des adjectifs.
Exemple : heureux – heureuse – heureusement
Les adjectifs en (ant) et (ent) forment leurs adverbes en (amment) et (emment)
Eg : suffisant – suffisamment / évident – évidemment.
Exceptions : lent – lentement / présent – présentement
Les  adjectifs  qui  se  terminent  par  une  voyelle  forment  leurs  adverbes  sur  le masculin.
Eg : joli – joliment. Exception : gai – gaiement
Attention !
 Bref – brève, mais brièvement, gentil – gentille, mais gentiment, précis – précise, mais précisément


Je m’entraine

1. Retrouve les adverbes dans les phrases suivantes et souligne-les.
- Le garçon regarda attentivement son grand-père et demanda : " Lequel des deux loups l'emporte, grand-père ?"
- « Apportez-lui ce qu’il demande, il connaît bien son métier. »
- Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien.
- Le propriétaire du jardin contemplait cela avec effroi.
- Il combat uniquement lorsque c'est juste de le faire, et il le fait de manière juste.
- Ainsi, ils se réchauffaient et se protégeaient mutuellement...
- Le porc-épic n'attaque jamais, il redresse ses redoutables piquants uniquement pour se défendre.
- Sagement, ils ont décidé de revenir en arrière pour vivre ensemble.
- Malheureusement, le Mouton n’avait plus assez d’argent et dû rentrer chez lui à pied.

2. Souligne les adverbes et dis s’ils complètent le verbe, l’adjectif ou l’adverbe.
- Il est bien de se contenter de ce que l’on a.
- Une cigogne nichait dans un bosquet, près d’un étang très poissonneux où elle pêchait pour sa subsistance.
- L’âne demanda : « conduis-nous vite là-bas.»

3. Indique la nature des mots soulignés dans les phrases suivantes (noms ou adverbes).
- Le chien fait un aboiement pour attirer le garçon avec lequel a l’habitude de jouer.
- Celui-ci crut qu’il allait mourir d’épuisement...
- L’ours interrogea judicieusement : « Et si ensuite la faim revient nous tourmenter, que ferons-nous ? »
- J'ai souvent combattu le sentiment de l’humiliation.
- Cette fable montre qu’il faut généreusement payer de retour ses bienfaiteurs, et tenir prudemment les méchants à l’écart.
- Tu plaisantes, lièvre, s'écrièrent les oiseaux. Vraiment, lièvre, tu plaisantes !
- Alors, le malin bondit sur la gourde, la ferma solidement avec un bouchon, et la cacha dans un coin.
- A ce moment une biche arrivait pour boire à la source.
- Bobo le chien fut nommé Roi de tous les animaux, au grand mécontentement de Pacha le lièvre.
- Bobo le Roi convoqua un grand rassemblement.

4. Complète les phrases suivantes par les adverbes : là - demain - violemment - aujourd'hui - hier – beaucoup, puis indique à quelles catégories appartiennent-ils
A- Le laboureur obéit et frappa ………… le lion entre les deux yeux.
B - …………… je vais voir de quoi je suis capable !
C - ………. matin, je t'apporterai un sac de maïs.
D - Depuis…. un feu a consumé mon grenier alors je n'ai plus rien.
E L’hyène tua …. d’oiseaux de la brousse.
F -« C’est …… que nos chemins divergent », répondit le renard.
5. Transforme les adjectifs qualificatifs entre parenthèses dans les phrases suivantes en adverbes de manière
- L’hyène réfléchit (long), prit un tambour, une marmite et se dirigea vers un bois.
- (Sage), ils ont décidé de revenir en arrière pour vivre ensemble.
- Il redresse ses redoutables piquants (unique) pour se défendre.
- Et (final), les animaux survécurent.
- Il est (désespéré) en colère, et pourtant sa colère ne change rien.
- Le garçon regarda (attentif) son grand-père et demanda : « Lequel des deux loups l'emporte, grand-père ? »
- Le lendemain, le sanglier voulut agir comme (précédent), mais il trouva le lion qui veillait.

6. Trouve l’adverbe mal orthographié parmi les listes suivantes et corrigez-le.
- Content de s'être débarrassé si facilement de la biche, le lièvre ferma soigneusemment la calebasse pleine de lait et la porta auprès de la gourde pleine de petits oiseaux.
- les animaux étaient constament menacés par la présence humaine.
- Le lièvre sortit de sa cachette, alla chercher le cheval et le ramena triomphalemment chez lui.
- Autrefois, le Chien et le Chat étaient de très bons amis et s'entendaient parfaitement
- C'est depuis ce jour que Chiens et Chats se détestent mutuellement.
7. Souligne les adverbes puis classe-les dans le tableau suivant en donnant le féminin et le masculin de chaque adjectif
Adverbe Adjectif féminin Adjectif masculin


- Malheureusement pour les animaux de la brousse, la famine arriva l'année suivante.
- Tout le monde sait que les tortues sont extrêmement avisées.
- Les oiseaux s'envolèrent, mais l'un d'entre eux resta sur la rive, mortellement blessé.
- « Si tu m'avais obéi lorsque je t'avais demandé de supprimer la plante de la forêt, tu volerais aujourd'hui tranquillement dans les cieux ! »
- « Fais seulement attention à ne pas la casser. »
- La tortue se moquait éperdument de sa nouvelle fonction : elle était trop intelligente pour une reine !
Je corrige
1. Je retrouve les adverbes dans les phrases suivantes et souligne-les.
-  attentivement - bien - désespérément - en colère - avec effroi.- uniquement – ainsi – mutuellement - uniquement – sagement - en arrière – malheureusement - assez

2. Souligne les adverbes et dis s’ils complètent le verbe, l’adjectif ou l’adverbe.
- bien→ un verbe
- très poissonneux→ un adjectif
- vite→ un adverbe

3. J’indique la nature des mots soulignés dans les phrases suivantes (noms ou adverbes).
Adverbes : judicieusement, généreusement, prudemment, Vraiment, solidement
Noms : aboiement, épuisement, sentiment, moment, mécontentement, rassemblement.

4.Je complète les phrases suivantes par les adverbes : là - demain - violemment - aujourd'hui - hier – beaucoup, puis indique à quelles catégories appartiennent-ils.
A - violemment (adv. de manière).    B - Aujourd'hui (adv. de temps).
C – Demain (adv. de temps).            D – hier (adv. de temps).
E - Beaucoup (adv. de quantité).       F – là (adv. de lieu)

5. Je transforme les adjectifs qualificatifs entre parenthèses dans les phrases suivantes en adverbes de manière.
- (long – longue – longuement) / (sage – sagement) / (unique – uniquement) / (final – finale – finalement) / (désespéré – désespérément) / (attentif – attentive – attentivement) / (précédent – précédemment).

6. Je trouve l’adverbe mal orthographié parmi les listes suivantes et corrigez-le.
Adverbe mal orthographié Correction
soigneusemment
contament
triomphalemment soigneusement
constamment
triomphalement

7. Je souligne les adverbes puis je les classe dans le tableau suivant en donnant le féminin et le masculin de chaque adjectif
Adverbe Adjectif féminin Adjectif masculin
Malheureusement
extrêmement
mortellement
tranquillement
seulement
éperdument Malheureuse
extrême
mortelle
tranquille
seule
éperdue Malheureux
extrême
mortel
tranquille
seule
éperdu




















Je me prépare à l’écrit
Objectif :Je produis un dialogue à partir d’une fable

ACTIVITE 01
Lis la fable d’Esope «le Chien et la Brebis»
Le Chien fit un jour assigner la Brebis devant deux Aigles, pour la faire condamner à lui payer un pain qu'il disait lui avoir prêté. Elle nia la dette. On obligea le Chien à présenter des témoins. Il suborna le Loup, qui déposa que la Brebis devait le pain. Elle fut condamnée, sur ce faux témoignage, à payer ce qu'elle ne devait pas. Quelques jours après, elle vit des Chiens qui étranglaient le Loup. Cette vue la consola de l'injustice qu'on lui avait faite. " Voilà, s'écria-t-elle, la récompense queméritent de tels calomniateurs. "

Lis attentivement la fable au-dessus puis réponds aux questions suivantes.
1. Dans cette fable, retrouve l’auteur de cette parole : « Voilà, la récompense que méritent de tels calomniateurs. "
2. Par quel verbe est-elle introduite ?
2. Pourquoi le Chien a fait assigner la Brebisdevant deux aigles ?
3. Qui est venu pour témoigner?
4. Après quelques jours le Loup a payé son faux témoignage. Relève le passage qui le montre.
5. Finalement la Brebis est satisfaite par le sort du Loup. Quelle leçon nous donne cette fable

ACTIVITE 02
Ce texte est en désordre, réécris-le en ordre en mettant les signes de ponctuation nécessaires convenablement.
Le Chacal et la Perdrix
A. La perdrix répondit Tu deviendras pareil à-moi si tu fais ceci ; fixe le ciel jusqu’à ce que tu sois ébloui, et tes yeux brilleront ; jette-toi dans le ravin et tu chausseras des souliers ; sur un ormeau, tu prendras des dattes : dans les fleurs, tu revêtiras une gandoura
B. Le chacal et la perdrix s’étant rencontrés, le premier dit à l’autre Qui t’a peinte d’une façon si admirable
C. Il se jeta dans le ravin, il se cassa la jambe ; il fixa le ciel et devint aveugle, il sauta sur un ormeau et se tua.
C’est ce que je vais faire, dit le chacal.
Fable Berbère
ACTIVITE 03
Complète le dialogue de cette fable en proposant des verbes introducteurs de paroles de ton choix.
Le Lion, le Loup, et le Renard
Le Lion tomba malade. Tous les animaux sauvages vinrent lui rendre visite, sauf le Renard ; le Loup en profita pour le calomnier et raconter des propos mensongers sur son compte.
S’adressant au Loup, le Lion lui ………. :
– « Si le Renard se présente, préviens-moi. »
Entre-temps, le Renard fut mis au courant des agissements du Loup.
Lorsque le Renard arriva, le Loup avertit le Lion. Ce dernier demanda au Renard :
– « Où étais-tu, brave cavalier ? » Le renard ………….. :
– « J’étais parti en quête d’un remède pour Sa Majesté. »
– « Et qu’as-tu trouvé ? » ………….. le Lion, intéressé.
– « On m’a conseillé le remède suivant : un osselet de la patte du Loup. »
Le Lion asséna alors un coup de griffe qui mit en sang la patte du Loup, mais ne trouva rien.
Le Renard s’éclipsa, puis il vit le Loup, les pattes couvertes de sang, il lui ……..:
– « Ô toi, le Loup à la patte rouge de sang, tu ferais mieux, lorsque tu t’assieds chez les rois, de retenir ta langue.»
                                                         Fable Arabe, par AL-QALYÛBΔ XVI°-XVII°

Je rédige
Consigne :
Voici la fable « le Renard et l’Hyène » dans laquelle il manque le passage discursif (dialogue).
Réécris-le en faisant parler les personnages

On raconte qu’un jour, ayant soif, le renard aperçut un puits sur la poulie duquel était fixée une corde munie d’un seau à chaque bout. Il s’assit dans un des seaux et fut entraîné au fond, où il se désaltéra.
Advint une hyène qui, regardant au fond du puits, crut distinguer un croissant de lune dans l’eau, et vit un renard tapi à côté.
-« ……………………………………….», ……………………….
-« …………………………………………………………….., …………….., …………………………………………………………………………………..»
-« …………………………………………… ?» …………………..
-« ……………………………………………….» ……………….
Elle s’assit dans le seau et son poids l’entraîna vers le fond, pendant que le renard montait dans l’autre seau.
Lorsqu’ils se rencontrèrent au milieu du puits, ……………………………. :
-« ………………………………………… »
-« ………………………………………..», ………………………….
Ce fut le début d’une inimitié que les Arabes considèrent comme proverbiale
par AL-SHARÎSHÎ – XII°-XIII°
Pour réussir
a. Pour imaginer les paroles dites par le Renard et l’Hyène, réponds aux questions suivantes.
1. Qui sont les personnages de cette fable ?
2. Le renard ayant soif, que faisait-il pour boire ?
3. En regardant au fond du puits, l’hyène vit un renard, que demanda-t-elle ?
4. Le Renard lui répondait qu’il restait une autre moitié d’une miche de fromage, que faisait-elle pour l’obtenir ?
6. Pour s’en sortir, le Renard proposa l’autre moitié de la miche du fromage à l’hyène, a-t-elle l’apprécié ?
7. Lorsqu’ils rencontrèrent au milieu du puits, que demanda-t-elle au Renard ?
8. Que répondit-il ?

b. Aide-toi aussi des verbes introducteurs de parole suivants : demander, dire, interroger, répondre

Critères de réussite
 Pour réussir ta production, respecte les recommandations suivantes.
- Sous la forme d’un dialogue, rapporter les propos échangés
- Mets les verbes introducteurs de paroles au passé simple.
- Emploie les temps du discours.
- Tiens compte des qualités des personnages présentés.
- Veiller à bien ponctuer le texte (tirets, guillemets, deux points,…)

Je m’évalue
Ai-je inséré de la fable ?
Coche la bonne case.
Oui Non
J’ai employé les temps du discours.
J’ai bien ponctué mon dialogue.
J’ai inséré les verbes introducteurs de parole.
J’ai tenu compte des qualités des personnages en présence.
J’ai rapporté correctement les propos échangés.


Je corrige
ACTIVITE 01
1. C’est la parole de la Brebis.
2. Elle est introduite par le verbe s’écrier
3.Le Chien a fait assigner la Brebis devant deux Aigles, pour la faire condamner à lui payer un pain qu'il disait lui avoir prêté.
4. Le loup qui est venu témoigner
5.« Quelques jours après, elle vit des Chiens qui étranglaient le Loup. »
6. Tout calomniateur mérite une punition.

ACTIVITE 02
Ce texte est en désordre, réécris-le en ordre en mettant les signes de ponctuation nécessaires convenablement.
B, A, D, C
Le Chacal et la Perdrix
 Le chacal et la perdrix s’étant rencontrés, le premier dit à l’autre : « Qui t’a peinte d’une façon si admirable ? » La perdrix répondit : « Tu deviendras pareil à-moi si tu fais ceci : Fixe le ciel jusqu’à ce que tu sois ébloui, et tes yeux brilleront ; jette-toi dans le ravin et tu chausseras des souliers ; sur un ormeau, tu prendras des dattes : dans les fleurs, tu revêtiras une gandoura. » — « C’est ce que je vais faire, dit le chacal ; il se jeta dans le ravin, il se cassa la jambe ; il fixa le ciel et devint aveugle, il sauta sur un ormeau et se tua.
                                                                                                         Fable Berbère

ACTIVITE 03
Complète le dialogue de cette fable en proposant des verbes introducteurs de paroles de ton choix.
Le Lion, le Loup, et le Renard
Le Lion tomba malade. Tous les animaux sauvages vinrent lui rendre visite, sauf le Renard ; le Loup en profita pour le calomnier et raconter des propos mensongers sur son compte.
S’adressant au Loup, le Lion lui dit :
– « Si le Renard se présente, préviens-moi. »
Entre-temps, le Renard fut mis au courant des agissements du Loup.
Lorsque le Renard arriva, le Loup avertit le Lion. Ce dernier demanda au Renard :
– « Où étais-tu, brave cavalier ? » Le renard répondit :
– « J’étais parti en quête d’un remède pour Sa Majesté. »
– « Et qu’as-tu trouvé ? » demanda le Lion, intéressé.
– « On m’a conseillé le remède suivant : un osselet de la patte du Loup. »
Le Lion asséna alors un coup de griffe qui mit en sang la patte du Loup, mais ne trouva rien.
Le Renard s’éclipsa, puis il vit le Loup, les pattes couvertes de sang, il lui dit :
– « Ô toi, Le loup à la patte rouge de sang, tu ferais mieux, lorsque tu t’assieds chez les rois, de retenir ta langue.»
Texte original (à titre d’exemple)
On raconte qu’un jour, ayant soif, le renard aperçut un puits sur la poulie duquel était fixée une corde munie d’un seau à chaque bout. Il s’assit dans un des seaux et fut entraîné au fond, où il se désaltéra.
Advint une hyène qui, regardant au fond du puits, crut distinguer un croissant de lune dans l’eau, et vit un renard tapi à côté.
-« Que fais-tu là-dedans ? » lui demanda-t-elle.
-« J’ai mangé la moitié de cette miche de fromage, lui dit-il, et il reste l’autre moitié pour toi ; descends donc la manger.»
-« Comment faire pour descendre ? » interrogea-t-elle.
-« Assieds-toi sur le seau du haut » dit le renard.
Elle s’assit dans le seau et son poids l’entraîna vers le fond, pendant que le renard montait dans l’autre seau.
Lorsqu’ils se rencontrèrent au milieu du puits, l’hyène demanda au renard :
-« Qu’est-ce que c’est cela ? »
-« C’est là que nos chemins divergent », répondit le renard.
Ce fut le début d’une inimitié que les Arabes considèrent comme proverbiale

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